5. Quelles informations mettre en avant sur sa carte ?
Il existe des obligations légales à respecter pour communiquer autour de vos vins. Vous devez pour chaque référence indiquer :
- le format en centilitres,
- la dénomination de vente légale : AOC, IGP, Vins de France…
Le cépage, le titre alcoométrique, le millésime, la couleur, la marque commerciale, la référence au mode de production sont en revanche facultatifs.
Mais les consommateurs veulent connaître le millésime et le mode de production.
Mieux vaut donc préciser ces informations sur votre carte. Indiquer également les producteurs est une démarche de plus en plus appréciée.
6. Comment présenter sa carte ?
La carte est un outil de vente, une présentation attrayante est donc indispensable. Elle doit évidemment être lisible, sans excès de couleurs ou de motifs qui la surchargeraient. Et bien sûr sans faute d’orthographe : écorcher le nom d’une appellation sera perçu comme un manque de professionnalisme.
Pour faciliter la lecture, optez pour un classement par couleur puis par région. Vous pouvez aussi décrire en quelques adjectifs le caractère du vin : rond, vif, minéral, floral…
La carte doit également être à jour, cela va de soi. Si vous êtes en rupture de stock, actualisez là sans tarder. De même, le millésime indiqué doit être celui qui est servit. Ne perdez pas de vue qu’un vin change de caractère au fil des ans ! Tous vos clients un tant soit peu connaisseurs le savent…
Côté tarifs, selon le sondage d’Opinionway, 84 % des Français se disent prêts à débourser pour une bouteille 32 € dans un restaurant gastronomique, 19 € dans une chaîne et 20 € pour un restaurant indépendant.
Et pourquoi ne pas utiliser l’ardoise pour mettre en avant des cuvées coup de cœur, mais aussi les vins au verre du jour ?