Sélectionner des viandes de qualité
De plus en plus de consommateurs préfèrent manger moins de viande, mais de meilleure qualité. En 2021, ils étaient 10 millions en France à se déclarer flexitariens, selon une étude Ifop commandée par FranceAgrimer.
Limiter la quantité de viande consommée permet de choisir des pièces de meilleure qualité sans surcoût. Les Français sont ainsi de plus en plus nombreux à se tourner vers des viandes issues de circuits courts ou labellisées : label rouge, agriculture biologique, appellation d’origine contrôlée (AOC), appellation d’origine protégée (AOP), indication géographique protégée (IGP)... Une démarche en cohérence avec l’intérêt grandissant des consommateurs pour le bien-être animal et le rejet de l’élevage industriel.
En parallèle, la demande de viande halal ne cesse de croître. En 2022, les produits halal, dont la viande, ont enregistré une croissance de +12,4 % par rapport à 2019.
Les obligations légales
Que serait la qualité sans la transparence ? Depuis 2002, tous les restaurants ont l’obligation d’afficher l’origine de la viande bovine. Depuis 2022, cet impératif s’applique également à la viande de porc, de mouton et de volaille et à la vente à emporter depuis fin 2023. De quoi informer les clients sur la qualité de la viande qu’ils consomment au restaurant.
À noter : ces obligations concernent la viande crue uniquement et pas la viande déjà préparée.
Quelles informations afficher de façon visible et lisible ?
- Pour les viandes issues d’animaux nés, élevés et abattus dans le même pays : « Origine : (nom du pays) »
- Pour le bœuf : « Né et élevé : (nom du pays de naissance et nom du ou des pays d'élevage) et abattu : (nom du pays d'abattage) »
- Pour le porc, la volaille et le mouton : « Elevé : (nom du ou des pays d'élevage) et abattu : (nom du pays d'abattage) »